Quand sexualité et neurosciences se rencontrent : le rôle caché du cerveau dans le plaisir !

Sexualité et Neuroscience

Neuroscience et Sexualité : introduction 

Des études en neurosciences ont montré que les mêmes zones du cerveau qui sont activées par la nourriture, les drogues et d’autres récompenses sont également activées pendant l’excitation et l’orgasme.Ces zones, notamment le système de récompense du cerveau, libèrent de la dopamine, l’hormone du plaisir, ce qui explique pourquoi les expériences sexuelles peuvent être si agréables et gratifiantes. Les neurosciences s’intéressent à la rencontre, au coït, à l’orgasme, à la pression de performance ou encore aux fantasmes, et comment les hormones de notre cerveau régulent notre comportement sexuel. De la séduction à l’acte sexuel en passant par l’orgasme ou les fantasmes, la science peut être pertinente sur notre sexualité.

Alors sexualité et amour, c'est aussi scientifique !

Sexualité et AmourComprendre le cerveau pour éclairer notre sexualité 

Nous savons aujourd’hui que la compréhension du cerveau peut aider à éclairer les aspects complexes et souvent obscurs de la sexualité humaine. En effet, notre cerveau et nos hormones influencent nos comportements amoureux et sexuels, et ce, depuis la rencontre amoureuse jusqu’à l’orgasme.

Amour, Sexualité et Cerveau : un ménage à 3 

La science peut nous aider à mieux comprendre la complexité du phénomène amoureux et sexuel, de même que l’orgasme et les fantasmes. L’occasion de remettre en question les idées reçues comme les différences entre les sexes, d’insister sur l’importance de l’apprentissage et de la culture dans la formation de l’expérience sexuelle.

Et donc ? Tomber amoureux c’est scientifique ? 

Sexualité et Cerveau

Que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque nous tombons amoureux ?

En effet, la neuroscience permet de comprendre le processus de “tomber amoureux”. Bien sûr une part de mystère reste. La biologie nous permet de voir les transmissions qui se font. Les neuro-hormones sont guidées par une part de nature, et également par notre expérience personnelle et ensuite elles vont être l’interaction entre individus.  Même si les neurosciences nous apportent des éléments, la magie est bien présente dans cette situation. Ce qui se passe lors “d’un coup de foudre” impossible de le définir selon la science, seul le charme , l’art de l’amour entre en jeu. 

C’est scientifiquement prouvé ! 

La science nous apporte des éléments dans les temps qui suivent cet état de “coup de foudre”. Certaines hormones et neurotransmetteurs vont être impliqués.  Pendant cette lune de miel, beaucoup de  dopamine va être activée, sécrétée. Cela va permettre l’encodage de nouveaux souvenirs. Le sentiment amoureux et le désir, parfois érotique et sexuel va être différent selon le type d’amour comme l’amour amical ou l’amour parental. Nos fonctionnements neuronaux sont différents selon les sentiments distincts, l’amour et l’amitié. 

Tout s’entremêle 

Le cerveau nous permet de comprendre. La rencontre est psychologique sans aucun doute. La rencontre est faite d’un patchwork dans notre tête. Pourquoi tombons-nous amoureux de telle ou telle personne ? Cela nous rappelle telle ou telle chose de notre histoire, nous pouvons parfois être étonné. A ce moment là un mécanisme va s’enclencher. L’activation du cortex est en hyper activée pendant un certain temps. C’est dans cet espace que l’excitation va être au plus fort, les préliminaires peuvent être mises de côté lors des rapports sexuels tellement l’excitation est forte chez les partenaires.  

 Est-ce que la science dépoétise la vie amoureuse quotidienne et sexuelle ? 

La comparaison n’a pas lieu d’être. Ce n’est pas parce que vous connaissez tous les ingrédients du parfum à la rose que vous n’irez pas sentir une rose dans votre jardin. Beaucoup d’éléments entrent en compte. Notamment votre histoire individuelle, toute la symbolique, tout votre environnement…

Sexualité et neuroscience

Amour et sexualité ? Quelle compatibilité ?

Le sexe, l’amour, c’est un peu pareil. Nous savons ce qui se passe dans le cerveau de quelqu’un de très amoureux, de moins amoureux, … mais pour autant cela ne prédit pas le ressenti que va avoir la personne en question. Cela n’engage pas non plus les comportements que nous pouvons avoir à l’autre.

Comment la testostérone et l’oestrogène jouent sur le choix de nos partenaires ? 

Lors de cette première phase de l’amour, les hormones sexuelles interviennent également. C’est une question qui est encore à l’étude, les résultats ne sont que partiels. Évidemment ces hormones vont permettre d’avoir plus d’excitation. Un des premiers mécanismes dans lesquels ces hormones interviennent est naturellement le désir ou la libido.

Quand la passion s’apaise pour laisser place à l’attachement amoureux plus durable

Dans cette phase plus stable de la relation amoureuse l’ocytocine et la vasopressine vont être impliquées. L’ocytocine, l’hormone de l’attachement et la vasopressine vont réduire la pression artérielle et de créer une détente des muscles lisses. Ces hormones contribuent à l’apaisement général de cet état amoureux.  Cet apaisement va être interprété par notre cerveau comme un état de bien-être. Ceci implique qu’à chaque fois que nous voyons la personne que nous aimons, notre cerveau nous envoie l’information de sécurité et d’attachement. En bref, nous sommes bien !  Finalement, cela montre que la sexualité est non seulement une expérience physique, mais aussi profondément influencée par la physiologie et la chimie du cerveau.  Pour plus de conseils suivez-moi sur les réseaux sociaux : Instagram et Facebook Vous souhaitez en connaître plus sur votre sexualité ? Je vous propose de prendre quelques minutes pour découvrir l’accompagnement sexothérapie proposé.